Ci-dessous texte de l'homélie prononcée par le P. Alexandre Siniakov, recteur du Séminaire orthodoxe russe en France, à la liturgie célébrée le 9 novembre 2013 à la Basilique Saint-Rémi de Reims:
« Personne n'allume une lampe pour la recouvrir d'un pot ou pour la mettre sous un lit ; mais on la met sur un support pour que ceux qui entrent voient la lumière » (Lc 8, 16) : la lecture de l’Évangile que nous venons d’entendre n’a pas été choisie spécialement, c’est la lecture habituelle de ce samedi de l’année. Pourtant, je crois qu’elle convient parfaitement aux circonstances extraordinaires dans lesquelles nous célébrons cette liturgie : la première liturgie orthodoxe dans le rite byzantin-slave dans cette auguste basilique, auprès des reliques de saint Rémi.
C’est bien lui, le bienheureux Rémi, qui a fait venir dans cette ville notre petit groupe de séminaristes et de laïcs orthodoxes. Le Seigneur nous a réunis aujourd’hui dans cette abbatiale renommée autour de la lampe de saint Rémi qui, mille cinq cents ans après sa mort, continue à briller parmi les chrétiens pour la grande gloire de Dieu qui l’avait fait évêque de cette ville. J’aimerais remercier l’Église de Reims – en particulier son Archevêque et M. le Chancelier qui le représente ici – d’avoir permis à la lampe de saint Rémi de briller aussi pour les pèlerins orthodoxes que nous sommes, de ne pas l’avoir cachée, mais de nous avoir permis de rendre grâce à Dieu auprès du magnifique support – cette basilique et ce somptueux reliquaire – qui la maintiennent allumée et exposée au regard des fidèles chrétiens et du monde entier.
Nous trouvons, chers frères et sœurs, dans ces paroles du Christ que nous venons d’entendre la raison de notre vénération de nos saints prédécesseurs dans la foi. Ils sont les luminaires de la grande Lumière divine. Ils sont pour nous les lampes qui rayonnent de l’inextinguible feu de la divinité.
Dans les saints nous contemplons, de manière bien concrète, ce qu’est la synergie entre Dieu et l’homme. Nous voyons en eux ce que signifie effectivement être l’image du Créateur. Nous observons, sur leur exemple, l’incroyable intimité, la parenté réelle entre Dieu et les hommes. Nous les aimons comme de vrais enfants de Dieu, comme les vrais parents du Seigneur Jésus, ceux auxquels il pensait quand il disait : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique ».
Aujourd’hui, nous sommes venus à Reims pour vénérer un grand membre de la famille de Dieu, un admirable frère de notre Seigneur Jésus-Christ : le bienheureux Rémi évêque, que je vous propose de prier tout particulièrement pour l’unité de tous les enfants du Très-Haut et surtout pour l’unité de l’ensemble des chrétiens.
*
Le compte-rendu du pèlerinage est publié à cette page.
« Personne n'allume une lampe pour la recouvrir d'un pot ou pour la mettre sous un lit ; mais on la met sur un support pour que ceux qui entrent voient la lumière » (Lc 8, 16) : la lecture de l’Évangile que nous venons d’entendre n’a pas été choisie spécialement, c’est la lecture habituelle de ce samedi de l’année. Pourtant, je crois qu’elle convient parfaitement aux circonstances extraordinaires dans lesquelles nous célébrons cette liturgie : la première liturgie orthodoxe dans le rite byzantin-slave dans cette auguste basilique, auprès des reliques de saint Rémi.
C’est bien lui, le bienheureux Rémi, qui a fait venir dans cette ville notre petit groupe de séminaristes et de laïcs orthodoxes. Le Seigneur nous a réunis aujourd’hui dans cette abbatiale renommée autour de la lampe de saint Rémi qui, mille cinq cents ans après sa mort, continue à briller parmi les chrétiens pour la grande gloire de Dieu qui l’avait fait évêque de cette ville. J’aimerais remercier l’Église de Reims – en particulier son Archevêque et M. le Chancelier qui le représente ici – d’avoir permis à la lampe de saint Rémi de briller aussi pour les pèlerins orthodoxes que nous sommes, de ne pas l’avoir cachée, mais de nous avoir permis de rendre grâce à Dieu auprès du magnifique support – cette basilique et ce somptueux reliquaire – qui la maintiennent allumée et exposée au regard des fidèles chrétiens et du monde entier.
Nous trouvons, chers frères et sœurs, dans ces paroles du Christ que nous venons d’entendre la raison de notre vénération de nos saints prédécesseurs dans la foi. Ils sont les luminaires de la grande Lumière divine. Ils sont pour nous les lampes qui rayonnent de l’inextinguible feu de la divinité.
Dans les saints nous contemplons, de manière bien concrète, ce qu’est la synergie entre Dieu et l’homme. Nous voyons en eux ce que signifie effectivement être l’image du Créateur. Nous observons, sur leur exemple, l’incroyable intimité, la parenté réelle entre Dieu et les hommes. Nous les aimons comme de vrais enfants de Dieu, comme les vrais parents du Seigneur Jésus, ceux auxquels il pensait quand il disait : « Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique ».
Aujourd’hui, nous sommes venus à Reims pour vénérer un grand membre de la famille de Dieu, un admirable frère de notre Seigneur Jésus-Christ : le bienheureux Rémi évêque, que je vous propose de prier tout particulièrement pour l’unité de tous les enfants du Très-Haut et surtout pour l’unité de l’ensemble des chrétiens.
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Le compte-rendu du pèlerinage est publié à cette page.