Le ministère apostolique est décrit de manière détaillée et émouvante dans la seconde lettre de Paul aux Corinthiens. Il l’y oppose à celui de Moïse.
Les apôtres sont les ministres d’une alliance nouvelle, qui n’est plus fondée sur la lettre de la Loi, mais sur l’Esprit. La première alliance était gravée sur les tables de pierre, la nouvelle est inscrite sur les tables de chair, sur les cœurs (2 Co 3, 4). Le ministère mosaïque était celui de la mort, de la contrainte et de la condamnation, le ministère apostolique est celui de l’Esprit de liberté et du pardon.
« Le ministère de la mort, celui de la Loi gravée en lettres sur des pierres, avait déjà une telle gloire que les fils d’Israël ne pouvaient pas fixer le visage de Moïse à cause de la gloire, pourtant passagère, qui rayonnait de son visage. Combien plus grande alors sera la gloire du ministère de l’Esprit ! » (2 Co 3, 7-8). La gloire de la première alliance, passagère, resplendissait sur le visage de Moïse qui devait le couvrir de voile pour qu’elle ne soit pas vue par les enfants d’Israël. « Jusqu’à ce jour, en effet, le même voile demeure quand on lit l’Ancien Testament ; il n’est pas retiré car c’est dans le Christ qu’il disparaît » (2 Co 3, 14). L’Ancien Testament procédait par interdits, par exclusion, par segmentation. La nouvelle alliance procède tout autrement. Elle rejette toute séparation entre le sacré et le profane, récuse la rupture entre Dieu et l’homme et veut, au contraire, que « Dieu brille dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de sa gloire qui rayonne sur la face du Christ » (2 Co 4, 6).
L’utilisation légaliste et contraignante du premier testament le rendait inerte, stérile. La liberté que la nouvelle alliance rend aux hommes est la source de la fécondité : « Aujourd’hui encore, quand les fils d’Israël lisent les livres de Moïse, un voile couvre leur cœur. Quand on se convertit au Seigneur, le voile est enlevé. Or, le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté. Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit » (2 Co 3, 15-18). La liberté est le signe distinctif de la nouvelle alliance. Aider les hommes, grâce à cette liberté, à rayonner de la gloire de Dieu, à être transfigurés à l’image du Christ, à porter des fruits dans l’Esprit, telle est la mission apostolique, la mission de tous les pasteurs de l’Église.
« Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation. Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation » (2 Co 5, 17-19). Liberté, dignité, réconciliation, unité : ce sont les objectifs des apôtres du Christ, que Paul appelle les « ambassadeurs de Dieu ». Si le ministère pastoral ne poursuit pas ces objectifs, s'il n'aide pas les chrétiens à s'approprier et à fructifier la grâce de Dieu, à assumer la dignité des fils et filles du Très-Haut, il n’est pas apostolique.
Les apôtres sont les ministres d’une alliance nouvelle, qui n’est plus fondée sur la lettre de la Loi, mais sur l’Esprit. La première alliance était gravée sur les tables de pierre, la nouvelle est inscrite sur les tables de chair, sur les cœurs (2 Co 3, 4). Le ministère mosaïque était celui de la mort, de la contrainte et de la condamnation, le ministère apostolique est celui de l’Esprit de liberté et du pardon.
« Le ministère de la mort, celui de la Loi gravée en lettres sur des pierres, avait déjà une telle gloire que les fils d’Israël ne pouvaient pas fixer le visage de Moïse à cause de la gloire, pourtant passagère, qui rayonnait de son visage. Combien plus grande alors sera la gloire du ministère de l’Esprit ! » (2 Co 3, 7-8). La gloire de la première alliance, passagère, resplendissait sur le visage de Moïse qui devait le couvrir de voile pour qu’elle ne soit pas vue par les enfants d’Israël. « Jusqu’à ce jour, en effet, le même voile demeure quand on lit l’Ancien Testament ; il n’est pas retiré car c’est dans le Christ qu’il disparaît » (2 Co 3, 14). L’Ancien Testament procédait par interdits, par exclusion, par segmentation. La nouvelle alliance procède tout autrement. Elle rejette toute séparation entre le sacré et le profane, récuse la rupture entre Dieu et l’homme et veut, au contraire, que « Dieu brille dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de sa gloire qui rayonne sur la face du Christ » (2 Co 4, 6).
L’utilisation légaliste et contraignante du premier testament le rendait inerte, stérile. La liberté que la nouvelle alliance rend aux hommes est la source de la fécondité : « Aujourd’hui encore, quand les fils d’Israël lisent les livres de Moïse, un voile couvre leur cœur. Quand on se convertit au Seigneur, le voile est enlevé. Or, le Seigneur, c’est l’Esprit, et là où l’Esprit du Seigneur est présent, là est la liberté. Et nous tous qui n’avons pas de voile sur le visage, nous reflétons la gloire du Seigneur, et nous sommes transformés en son image avec une gloire de plus en plus grande, par l’action du Seigneur qui est Esprit » (2 Co 3, 15-18). La liberté est le signe distinctif de la nouvelle alliance. Aider les hommes, grâce à cette liberté, à rayonner de la gloire de Dieu, à être transfigurés à l’image du Christ, à porter des fruits dans l’Esprit, telle est la mission apostolique, la mission de tous les pasteurs de l’Église.
« Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ, et il nous a donné le ministère de la réconciliation. Car c’est bien Dieu qui, dans le Christ, réconciliait le monde avec lui : il n’a pas tenu compte des fautes, et il a déposé en nous la parole de la réconciliation » (2 Co 5, 17-19). Liberté, dignité, réconciliation, unité : ce sont les objectifs des apôtres du Christ, que Paul appelle les « ambassadeurs de Dieu ». Si le ministère pastoral ne poursuit pas ces objectifs, s'il n'aide pas les chrétiens à s'approprier et à fructifier la grâce de Dieu, à assumer la dignité des fils et filles du Très-Haut, il n’est pas apostolique.