Pour la solennité de la Nativité de Marie, Mère de Dieu, la liturgie byzantine chante: «Aujourd’hui, le Dieu qui repose sur le trône immatériel aménage pour lui-même un trône saint sur la terre. Celui qui a déployé les cieux avec sagesse prépare un ciel vivant, par amour des hommes. De la racine stérile il fait germer pour nous une plante porteuse de vie, sa Mère. Ô Dieu des merveilles, l’espoir des désespérés, Seigneur, gloire à toi ! » Et encore: « Voici le jour du Seigneur, peuples, exultez de joie ! Voici que naît l’Épouse de la Lumière, le Livre du Verbe de vie. La Porte ouverte sur l’Orient attend la venue du Grand-Prêtre, elle qui seule introduit dans l’univers l’unique Christ, pour le salut de nos âmes. »
L’hymnographe byzantin Serge était bien inspiré pour produire en l’honneur de Marie des cantiques aussi magnifiques. Il a su trouver des mots et des images, tirés principalement des Écritures, qui expriment parfaitement l’admiration du peuple de Dieu pour la mère de Jésus, l’amour de l’Église pour la nouvelle Ève.
Le plus merveilleux dans tout cela, c’est que la femme nommée Trône de Dieu, Épouse de la Lumière, Livre du Verbe de vie, la Porte des cieux, le Ciel vivant, n’est pas un génie venu d’une autre planète ni une déesse descendue de l’Olympe, mais la fille de Joachim et Anne, de la tribu de Juda, du peuple d’Israël. C’est une femme de même nature que nous qui accueille l’Esprit de Dieu ; c’est une fille d’Israël qui est la porte par laquelle la Parole de vie entre dans le monde.
C’est ce que je trouve de plus extraordinaire dans l’Évangile. La Bonne Nouvelle de Jésus nous apprend que la réconciliation de Dieu et de l’Humanité, la divinisation de notre genre, ne se fait pas par le rejet de notre nature, mais par son épanouissement. L’Homme rejoint la gloire de Dieu non pas par une déshumanisation, mais par l’incarnation, par le resplendissement de la lumière divine dans notre condition humaine.
Voilà de qui il faut se réjouir : la Porte qui mène à Dieu n’est pas dans un endroit mythique et inaccessible, elle est chez nous. La demeure de Dieu ne se trouve pas à des millions d’années-lumière, elle est ici, parmi nous.
L’hymnographe byzantin Serge était bien inspiré pour produire en l’honneur de Marie des cantiques aussi magnifiques. Il a su trouver des mots et des images, tirés principalement des Écritures, qui expriment parfaitement l’admiration du peuple de Dieu pour la mère de Jésus, l’amour de l’Église pour la nouvelle Ève.
Le plus merveilleux dans tout cela, c’est que la femme nommée Trône de Dieu, Épouse de la Lumière, Livre du Verbe de vie, la Porte des cieux, le Ciel vivant, n’est pas un génie venu d’une autre planète ni une déesse descendue de l’Olympe, mais la fille de Joachim et Anne, de la tribu de Juda, du peuple d’Israël. C’est une femme de même nature que nous qui accueille l’Esprit de Dieu ; c’est une fille d’Israël qui est la porte par laquelle la Parole de vie entre dans le monde.
C’est ce que je trouve de plus extraordinaire dans l’Évangile. La Bonne Nouvelle de Jésus nous apprend que la réconciliation de Dieu et de l’Humanité, la divinisation de notre genre, ne se fait pas par le rejet de notre nature, mais par son épanouissement. L’Homme rejoint la gloire de Dieu non pas par une déshumanisation, mais par l’incarnation, par le resplendissement de la lumière divine dans notre condition humaine.
Voilà de qui il faut se réjouir : la Porte qui mène à Dieu n’est pas dans un endroit mythique et inaccessible, elle est chez nous. La demeure de Dieu ne se trouve pas à des millions d’années-lumière, elle est ici, parmi nous.