Le lundi de la Semaine sainte est consacré, selon le synaxaire byzantin, à Joseph, un des douze fils de Jacob-Israël. C’est aussi le jour où nous commençons à lire le livre de l’Exode, le prophète Ezéchiel, ainsi que le livre de Job. Par ailleurs, les lectures évangéliques de ce jour, tirées de l’Evangile de Mathieu, portent sur le figuier stérile, desséché par le Seigneur, ainsi que sur l’annonce de la fin des temps.
Il me semble difficile d’embrasser dans cette homélie tous ces sujets, alors j’aimerais que nous nous concentrions sur l’histoire de Joseph, fils de Jacob. Elle nous donne en effet une leçon particulièrement opportune et utile en cette période de commémoration de la Passion salvatrice de notre Dieu devenu homme. Ce qui me semble remarquable dans cette histoire, en plus du fait qu’elle constitue le lien entre l’époque des patriarches et l’antique Pâque, sortie d’Egypte du peuple juif, c’est qu’elle fournit la clef pour comprendre la logique du dessein salutaire de Dieu, la logique divine complètement différente de celle des hommes. Elle nous révèle le procédé de Dieu qui n’agit pas de la même façon que les hommes. Elle nous montre le côté surprenant de la sagesse du Créateur qui peut nous paraître insolite. Elle nous pousse à reconnaître que la cohérence de l’œuvre de Dieu dépasse la raison humaine, déjà pour la simple raison que le temps est étranger à la pensée divine, tandis que notre intelligence ne peut fonctionner que dans des catégories temporelles. L’histoire de Joseph nous prépare à comprendre le sens des souffrances du Christ et Dieu sait combien nous avons besoin d’être préparés à vivre la mort du Juste. La mort du Seigneur est en effet l’apogée de l’œuvre créatrice de Dieu et la manifestation la plus éclatante du fait que la sagesse du Créateur dépasse totalement la logique humaine, la logique d’une raison enfermée dans le temps et dans l’espace.
Vous vous souvenez que Joseph est le fils préféré de Jacob-Israël, celui qui, avec Benjamin, est né de sa femme bien-aimée, Rachel. « Israël, dit la Bible, aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, car il était le fils de sa vieillesse » (Gn 37, 3). Ses songes où il voit les gerbes de ses frères se prosterner devant la sienne (Gn 37, 5-7) et où il est adoré par le soleil, la lune et les onze étoiles symbolisant la famille d’Israël (Gn 37, 9) lui valurent la jalousie et la haine de ses frères. Il est envoyé un jour par son père auprès de ses frères s’enquérir de leur état et prendre de leurs nouvelles. Ceux-ci complotent contre lui et décident de le tuer : « Venez, tuons-le et jetons-le dans n’importe quelle citerne : nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré. Nous allons voir ce qui adviendra de ses songes » (Gn 37, 20). Finalement, sa vie est épargnée grâce à l’intervention de Ruben, mais il est vendu en esclavage, sur l’idée de Juda, aux Ismaélites qui le conduisirent en Egypte. C’est une horrible histoire, mais qui, hélas, n’est pas si rare dans notre monde des humains. Les pires tragédies et les plus cruels affrontements entre les hommes arrivent le plus souvent au sein des familles. C’est difficile à admettre, mais la haine la plus forte, née de la jalousie ou de la cupidité, est à chercher entre frères et sœurs de la même famille. Il ne faut pas croire que les frères et les sœurs s’aiment naturellement. Je suis plutôt convaincu que cet amour fraternel est un phénomène surnaturel qui demande de grands efforts et qui doit être cultivé en permanence pour ne pas se transformer en indifférence ou en haine. La plus grande des épreuves de cet amour est la disparition des parents. L’amour entre frères et sœurs n’y survit que grâce à un choix personnel, grâce à un effort surhumain. Il devient alors très fort : c’est un trésor mille fois plus précieux que n’importe quel héritage qui détruit les liens d’amour entre frères et sœurs. Peu nombreux sont ceux qui savent préférer l’amour et l’amitié de son frère ou de sa sœur à des biens maternels laissés par les parents. Mais revenons à notre sujet principal, à Joseph, vendu par ses frères comme esclave et amené en Egypte.
Joseph s’en sortit très bien en Egypte : son intelligence et sa sagesse en font d’abord le majordome de la maison de l’eunuque du Pharaon, puis familier du roi lui-même et, enfin, gouverneur de l’Egypte. Mais il a eu aussi quelques épreuves. Il est tenté par la femme de son maître qui cherche à le séduire. Joseph résiste et, s’enfuyant, laisse entre ses mains son vêtement. Il se fait accuser de viol par cette même femme, est puni par son mari et finalement jeté en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis ou plutôt pour avoir résisté à la tentation d’une femme. Cela ne vous rappelle rien ? L’hymnographie byzantine interprète cet épisode comme une antinomie de la chute d’Adam. Dans une des stichères des matines du Lundi Saint, Joseph est présenté comme l’antipode d’Adam. Il a su résister à l’Egyptienne, contrairement à celui qui avait succombé à la proposition d’Eve. Voici cette stichère, que nous avons chantée pour la seconde fois tout à l’heure aux Vêpres : « Le dragon a trouvé une seconde Eve, l’Egyptienne, par ses paroles et la flatterie, il a cherché à tromper Joseph, mais ce dernier a fui le péché, laissant derrière lui son vêtement, il n’a pas eu honte de la nudité comme Adam avant la désobéissance ». Voici une seconde similitude entre Joseph et Jésus : les deux résistent à la tentation de Satan. La première ressemblance entre eux, vous l’avez deviné, c’est d’avoir été vendus par leurs frères auxquels ils avaient été envoyés par leur Père.
Après la mort de Jacob, les frères de Joseph, installés en Egypte, craignirent la vengeance de leur frère. Là aussi, c’est une règle que nous observons tout le temps dans nos rapports : les hommes jugent toujours les autres selon le degré de leur propre perversité et de leur propre méchanceté. Un homme mauvais ne peut pas concevoir de bonnes intentions chez autrui. Vous pouvez d’ailleurs toujours reconnaître un homme malicieux au fait qu’il ne fait jamais confiance à ses prochains et un homme méchant au fait qu’il ne croit pas au pardon de ceux à qui il aurait fait tort. En revanche, un homme qui croit au pardon d’autrui et qui fait confiance aux paroles de son prochain, c’est celui qui lui-même sait pardonner et aimer. Alors, les enfants de Jacob redoutent la vengeance de leur frère dont ils ignorent l’amour et la bonté : « Voyant que leur père était mort, les frères de Joseph se dirent : ‘Si Joseph allait nous traiter en ennemis et nous rendre tout le mal que nous lui avons fait ?’ » (Gn 50, 15). Ils tentent alors une ultime ruse : « Aussi envoyèrent-ils dire à Joseph : ‘Avant de mourir, ton père a exprimé cette volonté : Vous parlerez ainsi à Joseph : Ah pardonne à tes frères leur crime et leur péché, tout le mal qu’ils t’ont fait ! Et maintenant veuille pardonner le crime des serviteurs du Dieu de ton père ! » Vous vous souvenez quelle fut la réaction de Joseph ? Elle est magnifique : « Joseph pleura aux paroles qu’ils lui adressaient ». Voilà une troisième similitude avec notre Seigneur. Lui aussi n’attend que le repentir de ses bourreaux, ceux même qu’il est venu sauver. Lui aussi est ému à la conversion des pécheurs. Lui aussi, comme Joseph, est incapable de refuser son pardon à qui que ce soit, au pire des criminels, même à ceux qui l’ont maltraité et humilié. Il n’y a que les hommes bons qui peuvent croire au pardon sans limites du Seigneur. Il n’y a que les hommes miséricordieux qui sont convaincus de la miséricorde infinie de Dieu. Les hommes méchants pensent que Dieu est méchant ; les hommes durs pensent que Dieu est dur ; ceux qui ne savent pas pardonner pensent que Dieu ne pardonnera jamais, comme Juda l’Iscariote. Les hommes bons, eux, sont persuadés que Dieu pardonnera n’importe quel crime : l’apôtre Pierre fut de leur nombre.
Mais le point principal de mon discours aujourd’hui est autre et je vais vous l’exposer tout de suite. Lorsqu’il a entendu ses frères lui demander pardon et en fut ému jusqu’aux larmes, Joseph dit une chose absolument extraordinaire : « Ne craignez point ! Vais-je me substituer à Dieu ? Le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l’a tourné en bien, afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : sauver la vie à un peuple nombreux » (Gn 50, 19-20). C’est la clef pour comprendre le mystère du dessein salutaire de Dieu. Le mal que nous avons le dessein de faire est immanquablement transformé en bien par la sagesse divine. La chute d’Adam devint la cause de l’incarnation du Fils de Dieu ; la séduction d’Eve a été suivie par l’obéissance de Marie. Et puis il y a la mort de Jésus, le Juste. Ceux qui condamnaient et crucifiait le Christ pensaient lui faire mal et le priver de la vie. Finalement, ils ont été instruments du salut de Dieu. En mettant à mort Jésus, ils ont contribué à ce que la vie jaillisse du tombeau sur tous les hommes. Ils pensaient tuer le Juste, ils ont contribué à rendre la vie à l’humanité tout entière. La mort de Jésus est le pire des crimes commis par l’humanité, mais la sagesse de Dieu l’a transformé en plus grand bien pour tous les êtres humains. Nous avons voulu faire le mal, le dessein de Dieu l’a tourné en bien. La création de Dieu est résolument bonne : rien et personne – ni Satan, ni les démons, ni les hommes – ne pourront jamais la rendre mauvaise.
Il me semble difficile d’embrasser dans cette homélie tous ces sujets, alors j’aimerais que nous nous concentrions sur l’histoire de Joseph, fils de Jacob. Elle nous donne en effet une leçon particulièrement opportune et utile en cette période de commémoration de la Passion salvatrice de notre Dieu devenu homme. Ce qui me semble remarquable dans cette histoire, en plus du fait qu’elle constitue le lien entre l’époque des patriarches et l’antique Pâque, sortie d’Egypte du peuple juif, c’est qu’elle fournit la clef pour comprendre la logique du dessein salutaire de Dieu, la logique divine complètement différente de celle des hommes. Elle nous révèle le procédé de Dieu qui n’agit pas de la même façon que les hommes. Elle nous montre le côté surprenant de la sagesse du Créateur qui peut nous paraître insolite. Elle nous pousse à reconnaître que la cohérence de l’œuvre de Dieu dépasse la raison humaine, déjà pour la simple raison que le temps est étranger à la pensée divine, tandis que notre intelligence ne peut fonctionner que dans des catégories temporelles. L’histoire de Joseph nous prépare à comprendre le sens des souffrances du Christ et Dieu sait combien nous avons besoin d’être préparés à vivre la mort du Juste. La mort du Seigneur est en effet l’apogée de l’œuvre créatrice de Dieu et la manifestation la plus éclatante du fait que la sagesse du Créateur dépasse totalement la logique humaine, la logique d’une raison enfermée dans le temps et dans l’espace.
Vous vous souvenez que Joseph est le fils préféré de Jacob-Israël, celui qui, avec Benjamin, est né de sa femme bien-aimée, Rachel. « Israël, dit la Bible, aimait Joseph plus que tous ses autres enfants, car il était le fils de sa vieillesse » (Gn 37, 3). Ses songes où il voit les gerbes de ses frères se prosterner devant la sienne (Gn 37, 5-7) et où il est adoré par le soleil, la lune et les onze étoiles symbolisant la famille d’Israël (Gn 37, 9) lui valurent la jalousie et la haine de ses frères. Il est envoyé un jour par son père auprès de ses frères s’enquérir de leur état et prendre de leurs nouvelles. Ceux-ci complotent contre lui et décident de le tuer : « Venez, tuons-le et jetons-le dans n’importe quelle citerne : nous dirons qu’une bête féroce l’a dévoré. Nous allons voir ce qui adviendra de ses songes » (Gn 37, 20). Finalement, sa vie est épargnée grâce à l’intervention de Ruben, mais il est vendu en esclavage, sur l’idée de Juda, aux Ismaélites qui le conduisirent en Egypte. C’est une horrible histoire, mais qui, hélas, n’est pas si rare dans notre monde des humains. Les pires tragédies et les plus cruels affrontements entre les hommes arrivent le plus souvent au sein des familles. C’est difficile à admettre, mais la haine la plus forte, née de la jalousie ou de la cupidité, est à chercher entre frères et sœurs de la même famille. Il ne faut pas croire que les frères et les sœurs s’aiment naturellement. Je suis plutôt convaincu que cet amour fraternel est un phénomène surnaturel qui demande de grands efforts et qui doit être cultivé en permanence pour ne pas se transformer en indifférence ou en haine. La plus grande des épreuves de cet amour est la disparition des parents. L’amour entre frères et sœurs n’y survit que grâce à un choix personnel, grâce à un effort surhumain. Il devient alors très fort : c’est un trésor mille fois plus précieux que n’importe quel héritage qui détruit les liens d’amour entre frères et sœurs. Peu nombreux sont ceux qui savent préférer l’amour et l’amitié de son frère ou de sa sœur à des biens maternels laissés par les parents. Mais revenons à notre sujet principal, à Joseph, vendu par ses frères comme esclave et amené en Egypte.
Joseph s’en sortit très bien en Egypte : son intelligence et sa sagesse en font d’abord le majordome de la maison de l’eunuque du Pharaon, puis familier du roi lui-même et, enfin, gouverneur de l’Egypte. Mais il a eu aussi quelques épreuves. Il est tenté par la femme de son maître qui cherche à le séduire. Joseph résiste et, s’enfuyant, laisse entre ses mains son vêtement. Il se fait accuser de viol par cette même femme, est puni par son mari et finalement jeté en prison pour un crime qu’il n’avait pas commis ou plutôt pour avoir résisté à la tentation d’une femme. Cela ne vous rappelle rien ? L’hymnographie byzantine interprète cet épisode comme une antinomie de la chute d’Adam. Dans une des stichères des matines du Lundi Saint, Joseph est présenté comme l’antipode d’Adam. Il a su résister à l’Egyptienne, contrairement à celui qui avait succombé à la proposition d’Eve. Voici cette stichère, que nous avons chantée pour la seconde fois tout à l’heure aux Vêpres : « Le dragon a trouvé une seconde Eve, l’Egyptienne, par ses paroles et la flatterie, il a cherché à tromper Joseph, mais ce dernier a fui le péché, laissant derrière lui son vêtement, il n’a pas eu honte de la nudité comme Adam avant la désobéissance ». Voici une seconde similitude entre Joseph et Jésus : les deux résistent à la tentation de Satan. La première ressemblance entre eux, vous l’avez deviné, c’est d’avoir été vendus par leurs frères auxquels ils avaient été envoyés par leur Père.
Après la mort de Jacob, les frères de Joseph, installés en Egypte, craignirent la vengeance de leur frère. Là aussi, c’est une règle que nous observons tout le temps dans nos rapports : les hommes jugent toujours les autres selon le degré de leur propre perversité et de leur propre méchanceté. Un homme mauvais ne peut pas concevoir de bonnes intentions chez autrui. Vous pouvez d’ailleurs toujours reconnaître un homme malicieux au fait qu’il ne fait jamais confiance à ses prochains et un homme méchant au fait qu’il ne croit pas au pardon de ceux à qui il aurait fait tort. En revanche, un homme qui croit au pardon d’autrui et qui fait confiance aux paroles de son prochain, c’est celui qui lui-même sait pardonner et aimer. Alors, les enfants de Jacob redoutent la vengeance de leur frère dont ils ignorent l’amour et la bonté : « Voyant que leur père était mort, les frères de Joseph se dirent : ‘Si Joseph allait nous traiter en ennemis et nous rendre tout le mal que nous lui avons fait ?’ » (Gn 50, 15). Ils tentent alors une ultime ruse : « Aussi envoyèrent-ils dire à Joseph : ‘Avant de mourir, ton père a exprimé cette volonté : Vous parlerez ainsi à Joseph : Ah pardonne à tes frères leur crime et leur péché, tout le mal qu’ils t’ont fait ! Et maintenant veuille pardonner le crime des serviteurs du Dieu de ton père ! » Vous vous souvenez quelle fut la réaction de Joseph ? Elle est magnifique : « Joseph pleura aux paroles qu’ils lui adressaient ». Voilà une troisième similitude avec notre Seigneur. Lui aussi n’attend que le repentir de ses bourreaux, ceux même qu’il est venu sauver. Lui aussi est ému à la conversion des pécheurs. Lui aussi, comme Joseph, est incapable de refuser son pardon à qui que ce soit, au pire des criminels, même à ceux qui l’ont maltraité et humilié. Il n’y a que les hommes bons qui peuvent croire au pardon sans limites du Seigneur. Il n’y a que les hommes miséricordieux qui sont convaincus de la miséricorde infinie de Dieu. Les hommes méchants pensent que Dieu est méchant ; les hommes durs pensent que Dieu est dur ; ceux qui ne savent pas pardonner pensent que Dieu ne pardonnera jamais, comme Juda l’Iscariote. Les hommes bons, eux, sont persuadés que Dieu pardonnera n’importe quel crime : l’apôtre Pierre fut de leur nombre.
Mais le point principal de mon discours aujourd’hui est autre et je vais vous l’exposer tout de suite. Lorsqu’il a entendu ses frères lui demander pardon et en fut ému jusqu’aux larmes, Joseph dit une chose absolument extraordinaire : « Ne craignez point ! Vais-je me substituer à Dieu ? Le mal que vous aviez dessein de me faire, le dessein de Dieu l’a tourné en bien, afin d’accomplir ce qui se réalise aujourd’hui : sauver la vie à un peuple nombreux » (Gn 50, 19-20). C’est la clef pour comprendre le mystère du dessein salutaire de Dieu. Le mal que nous avons le dessein de faire est immanquablement transformé en bien par la sagesse divine. La chute d’Adam devint la cause de l’incarnation du Fils de Dieu ; la séduction d’Eve a été suivie par l’obéissance de Marie. Et puis il y a la mort de Jésus, le Juste. Ceux qui condamnaient et crucifiait le Christ pensaient lui faire mal et le priver de la vie. Finalement, ils ont été instruments du salut de Dieu. En mettant à mort Jésus, ils ont contribué à ce que la vie jaillisse du tombeau sur tous les hommes. Ils pensaient tuer le Juste, ils ont contribué à rendre la vie à l’humanité tout entière. La mort de Jésus est le pire des crimes commis par l’humanité, mais la sagesse de Dieu l’a transformé en plus grand bien pour tous les êtres humains. Nous avons voulu faire le mal, le dessein de Dieu l’a tourné en bien. La création de Dieu est résolument bonne : rien et personne – ni Satan, ni les démons, ni les hommes – ne pourront jamais la rendre mauvaise.