Frères et sœurs bien-aimés, l’apôtre Jacques, frère du Seigneur, que nous célébrons aujourd’hui, est mentionné à plusieurs reprises dans les Écritures Saintes. Une lettre nous est parvenue, signée par un Jacques : elle est attribuée au Frère du Seigneur par la tradition de l’Église. Ce même Jacques est mentionné dans l’épître aux Galates de saint Paul que nous venons d’entendre. Par ailleurs, il est question de lui dans les Actes des apôtres.
Les Actes parlent de Jacques en décrivant la controverse à Jérusalem sur les règles d’admission des païens au sein de l’Église (chapitre 15). C’est ce que nous appelons aujourd’hui le concile apostolique de Jérusalem. Jacques y prend la parole après Pierre, à la suite du témoignage de Paul et de Barnabé pour résumer et clore le débat. Après son intervention, les apôtres et les presbytres réunis, « d’accord avec l’Église tout entière », décident de rédiger une lettre et de l’adresser aux chrétiens d’Antioche. Grâce à cette lettre, vous et moi nous pouvons faire partie de l’Église librement et sans obstacles. L’intervention de Jacques est donc d’une importance cruciale. J’aimerais que nous nous arrêtions quelques instants sur son contenu.
Jacques exprime d’abord son adhésion à l’idée que Dieu a prévu « de tirer d’entre les païens un peuple réservé à son Nom » (Ac 15, 14). Il termine son bref exposé avec des paroles très simples sur lesquelles j’aimerais attirer l’attention particulière : « C’est pourquoi je juge, moi, qu’il ne faut pas tracasser ceux des païens qui se convertissent à Dieu. Qu’on leur mande seulement de s’abstenir de ce qui a été souillé par les idoles, des unions illégitimes, des chairs étouffées et du sang » (Ac 15, 19-20). Il se positionne ainsi contre le parti des chrétiens issus des Pharisiens, mentionné auparavant, qui réclamait des frères venus de la Gentilité de se faire circoncire et d’observer la Loi de Moïse.
Jacques pense donc qu’il ne faut pas tracasser ceux qui se convertissent à Dieu. Dans sa lettre il explique en détail son point de vue sur le rapport entre la foi et les œuvres, il y partage sa conviction que « tout don excellent et toute grâce parfaite viennent d’en haut et descendent du Père des lumières » (Jc 1, 17). On y retrouve la même sage simplicité que dans son intervention au concile apostolique de Jérusalem : il ne faut pas tracasser ceux qui se convertissent à Dieu, il faut seulement les aider à devenir purs pour Dieu par la foi et la charité, par ce qu’il appelle « la religion pure ». « Si quelqu’un s’imagine être religieux sans mettre un frein à sa langue et trompe son propre cœur, sa religion est vaine. La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste en ceci : visiter les orphelins et les veuves dans leurs épreuves, se garder de toute souillure du monde » (Jc 1, 26-27).
Le message de Jacques est d’une admirable clarté : il ne faut pas compliquer les choses, il ne faut pas nous accabler les uns les autres par des prescriptions des lois et les prescriptions pharisiennes ; il faut croire et aimer ; il faut vivre en conformité avec sa foi et la confirmer par les œuvres de charité. Il faut se garder du mal et de la division. « La fin de toute chose est proche. Soyez donc sages et sobres en vue de la prière. Avant tout, conservez entre vous une grande charité, car la charité couvre une multitude de péchés. Pratiquez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmurer. Chacun selon la grâce reçue, mettez-vous au service les uns des autres, comme de bons intendants d’une multiple grâce de Dieu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme les paroles de Dieu ; si quelqu’un assure le service, que ce soit comme par un mandat reçu de Dieu, afin qu’en tout Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui sont la gloire et la puissance pour les siècles des siècles » (Jc 4, 7-11).
Les Actes parlent de Jacques en décrivant la controverse à Jérusalem sur les règles d’admission des païens au sein de l’Église (chapitre 15). C’est ce que nous appelons aujourd’hui le concile apostolique de Jérusalem. Jacques y prend la parole après Pierre, à la suite du témoignage de Paul et de Barnabé pour résumer et clore le débat. Après son intervention, les apôtres et les presbytres réunis, « d’accord avec l’Église tout entière », décident de rédiger une lettre et de l’adresser aux chrétiens d’Antioche. Grâce à cette lettre, vous et moi nous pouvons faire partie de l’Église librement et sans obstacles. L’intervention de Jacques est donc d’une importance cruciale. J’aimerais que nous nous arrêtions quelques instants sur son contenu.
Jacques exprime d’abord son adhésion à l’idée que Dieu a prévu « de tirer d’entre les païens un peuple réservé à son Nom » (Ac 15, 14). Il termine son bref exposé avec des paroles très simples sur lesquelles j’aimerais attirer l’attention particulière : « C’est pourquoi je juge, moi, qu’il ne faut pas tracasser ceux des païens qui se convertissent à Dieu. Qu’on leur mande seulement de s’abstenir de ce qui a été souillé par les idoles, des unions illégitimes, des chairs étouffées et du sang » (Ac 15, 19-20). Il se positionne ainsi contre le parti des chrétiens issus des Pharisiens, mentionné auparavant, qui réclamait des frères venus de la Gentilité de se faire circoncire et d’observer la Loi de Moïse.
Jacques pense donc qu’il ne faut pas tracasser ceux qui se convertissent à Dieu. Dans sa lettre il explique en détail son point de vue sur le rapport entre la foi et les œuvres, il y partage sa conviction que « tout don excellent et toute grâce parfaite viennent d’en haut et descendent du Père des lumières » (Jc 1, 17). On y retrouve la même sage simplicité que dans son intervention au concile apostolique de Jérusalem : il ne faut pas tracasser ceux qui se convertissent à Dieu, il faut seulement les aider à devenir purs pour Dieu par la foi et la charité, par ce qu’il appelle « la religion pure ». « Si quelqu’un s’imagine être religieux sans mettre un frein à sa langue et trompe son propre cœur, sa religion est vaine. La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste en ceci : visiter les orphelins et les veuves dans leurs épreuves, se garder de toute souillure du monde » (Jc 1, 26-27).
Le message de Jacques est d’une admirable clarté : il ne faut pas compliquer les choses, il ne faut pas nous accabler les uns les autres par des prescriptions des lois et les prescriptions pharisiennes ; il faut croire et aimer ; il faut vivre en conformité avec sa foi et la confirmer par les œuvres de charité. Il faut se garder du mal et de la division. « La fin de toute chose est proche. Soyez donc sages et sobres en vue de la prière. Avant tout, conservez entre vous une grande charité, car la charité couvre une multitude de péchés. Pratiquez l’hospitalité les uns envers les autres, sans murmurer. Chacun selon la grâce reçue, mettez-vous au service les uns des autres, comme de bons intendants d’une multiple grâce de Dieu. Si quelqu’un parle, que ce soit comme les paroles de Dieu ; si quelqu’un assure le service, que ce soit comme par un mandat reçu de Dieu, afin qu’en tout Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui sont la gloire et la puissance pour les siècles des siècles » (Jc 4, 7-11).