« Songez-y : qui sème chichement moissonnera aussi chichement ; qui sème largement moissonnera aussi largement. Que chacun donne selon ce qu’il a décidé dans son cœur, non d’une manière chagrine ou contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9, 6).
Il n’y a pas de raison, chers frères et sœurs, que ce que l’apôtre Paul dit ici au sujet de la collecte pécuniaire des chrétiens de Corinthe en faveur de leurs frères de Jérusalem, ne se rapporte aussi à la générosité spirituelle. Si le chrétien doit faire preuve de libéralité dans la solidarité matérielle, combien plus cela s’applique à ses rapports avec autrui. Celui qui sème parcimonieusement l’amour autour de lui en moissonnera aussi peu qu’il en a répandu. Celui qui sourit peu rencontrera peu de sourires, celui qui pardonne peu sera pardonné aussi difficilement, celui qui donne peu ne recevra pas grand-chose ; sa vie ne portera pas de fruit.
Si vous voulez, frères et sœurs, que votre existence ne soit pas stérile, alors semez beaucoup, librement, de bon cœur autour de vous amour, joie, sourire, grâce. Ne soyez pas comme les païens qui n’aiment que leurs amis, n’imitez pas les méchants qui ne font du bien qu’à ceux dont ils espèrent quelque chose. Vous êtes des enfants du Dieu qui fait du bien à tous, bons et méchants, vous êtes les disciples de Celui qui est mort pour tous, vous êtes marqués par l’Esprit de Celui qui a versé son sang, généreusement et gratuitement, pour tous les hommes, y compris pour ses propre bourreaux.
Un chrétien ne peut être parcimonieux dans l’amour. Aimer ses amis c’est une chose naturelle dont tout homme est capable, à moins qu’il soit totalement pervers. Aimer ceux qui ne sont pas nos amis, donner quelque chose à ceux dont nous ne recevrons jamais rien, est contre la nature humaine, un tel amour est surnaturel, il est divin.
Cet amour de Dieu est un don que nous pouvons espérer, que nous devons acquérir pour recevoir la grande récompense de devenir les fils du Très-Haut, du Dieu bon et infiniment miséricordieux.
Un chrétien qui aimerait tout le monde, mais refuserait la miséricorde à une seule personne, trahirait sa vocation. Comme Dieu aime pleinement et non pas partiellement, tous et non pas seulement certains, de même nous les chrétiens nous ne pouvons tolérer la partialité dans la miséricorde. Il n’y a pas d’homme sous le soleil qui soit indigne de notre amour et de notre miséricorde. Cela vous semble-t-il trop idéaliste ? Cela vous paraît-il exalté et impraticable ? Pourtant, si vous ne voulez pas rougir devant le Seigneur qui est mort pour le salut de tout homme, le jour où vous le verrez ressuscité et dans sa gloire, vous devrez embrasser librement et de tout cœur le principe qu’il nous expose dans l’évangile de ce jour. Le Christ ne juge personne, comme il l’a dit, il nous laisse seulement moissonner les fruits de notre conduite : celui qui aura refusé l’amour universel assumera sa partialité, celui qui se sera donné tout entier à tous recevra encore plus, il sera fils de Dieu dans le Royaume du Christ.
Mémoire de saint Denis l'Aréopagite selon le calendrier julien.
Il n’y a pas de raison, chers frères et sœurs, que ce que l’apôtre Paul dit ici au sujet de la collecte pécuniaire des chrétiens de Corinthe en faveur de leurs frères de Jérusalem, ne se rapporte aussi à la générosité spirituelle. Si le chrétien doit faire preuve de libéralité dans la solidarité matérielle, combien plus cela s’applique à ses rapports avec autrui. Celui qui sème parcimonieusement l’amour autour de lui en moissonnera aussi peu qu’il en a répandu. Celui qui sourit peu rencontrera peu de sourires, celui qui pardonne peu sera pardonné aussi difficilement, celui qui donne peu ne recevra pas grand-chose ; sa vie ne portera pas de fruit.
Si vous voulez, frères et sœurs, que votre existence ne soit pas stérile, alors semez beaucoup, librement, de bon cœur autour de vous amour, joie, sourire, grâce. Ne soyez pas comme les païens qui n’aiment que leurs amis, n’imitez pas les méchants qui ne font du bien qu’à ceux dont ils espèrent quelque chose. Vous êtes des enfants du Dieu qui fait du bien à tous, bons et méchants, vous êtes les disciples de Celui qui est mort pour tous, vous êtes marqués par l’Esprit de Celui qui a versé son sang, généreusement et gratuitement, pour tous les hommes, y compris pour ses propre bourreaux.
Un chrétien ne peut être parcimonieux dans l’amour. Aimer ses amis c’est une chose naturelle dont tout homme est capable, à moins qu’il soit totalement pervers. Aimer ceux qui ne sont pas nos amis, donner quelque chose à ceux dont nous ne recevrons jamais rien, est contre la nature humaine, un tel amour est surnaturel, il est divin.
Cet amour de Dieu est un don que nous pouvons espérer, que nous devons acquérir pour recevoir la grande récompense de devenir les fils du Très-Haut, du Dieu bon et infiniment miséricordieux.
Un chrétien qui aimerait tout le monde, mais refuserait la miséricorde à une seule personne, trahirait sa vocation. Comme Dieu aime pleinement et non pas partiellement, tous et non pas seulement certains, de même nous les chrétiens nous ne pouvons tolérer la partialité dans la miséricorde. Il n’y a pas d’homme sous le soleil qui soit indigne de notre amour et de notre miséricorde. Cela vous semble-t-il trop idéaliste ? Cela vous paraît-il exalté et impraticable ? Pourtant, si vous ne voulez pas rougir devant le Seigneur qui est mort pour le salut de tout homme, le jour où vous le verrez ressuscité et dans sa gloire, vous devrez embrasser librement et de tout cœur le principe qu’il nous expose dans l’évangile de ce jour. Le Christ ne juge personne, comme il l’a dit, il nous laisse seulement moissonner les fruits de notre conduite : celui qui aura refusé l’amour universel assumera sa partialité, celui qui se sera donné tout entier à tous recevra encore plus, il sera fils de Dieu dans le Royaume du Christ.
Mémoire de saint Denis l'Aréopagite selon le calendrier julien.