Frères, qu’en pensez-vous : ce dernier jour de la fête de Pâques n’est-il pas l’occasion pour nous de rassembler toutes nos forces spirituelles dans l’action de grâce à Dieu pour toute la joie pascale dont il nous a jugé dignes, une année de plus ? Nous sommes aujourd’hui comme ces jeunes mariés au soir du dernier jour de leurs noces (dans l’antiquité ces dernières duraient plusieurs jours, en Russie elles durent encore au moins deux jours). Nous aussi, nous sortons aujourd’hui de la fête qui a duré quarante jours, la fête des noces de l’Agneau de Dieu.
Pendant ces dernières semaines, nous étions comme enivrés par la joie de voir sortir le Christ de son tombeau, comme d’une chambre nuptiale. C’est le moment de remercier notre hôte de nous avoir admis, une fois de plus, au festin de son Fils. C’est le moment de remercier Dieu de nous avoir donné la foi en la Résurrection du Christ.
Nous sommes des êtres profondément heureux, frères, parce que la terrible prophétie d’Isaïe citée tout à l’heure dans l’Évangile de Jean, nous a épargnés. Ne soyons pas ingrats de l’immense grâce qui nous a été donnée de pouvoir discerner en Jésus le Christ la Lumière véritable. N’oublions jamais que nos yeux aurait pu rester aveuglés et notre cœur aurait pu rester endurcis, mais Dieu a eu pitié de nous.
Nos yeux se sont ouverts pour voir que Jésus-Christ est la Lumière venue dans le monde, notre cœur a compris qu’il est le Verbe de Dieu, qui nous a créés et qui s’est fait homme pour sauver tous les hommes.
Frères, il serait terrible pour nous de nous habituer à être croyants, d’oublier le caractère exceptionnel et miraculeux de notre foi. Oui, c’est un miracle de pouvoir croire que Jésus-Christ est ressuscité, qu’il est le Seigneur de l’univers et notre Sauveur. C’est un miracle que nous soyons invités à participer, dès ici-bas, à la joie éternelle du Royaume de Dieu à travers le repas pascal de l’Eucharistie.
Ne négligeons pas de remercier Dieu pour ce don de la foi, pour le miracle d’être chrétiens. Lorsque nous reconnaissons cette grâce qui nous est faite, quand nous remercions Dieu de nous avoir ouvert les yeux sur la Lumière du Christ, ce n’est pas pour nous imaginer meilleurs que ceux qui n’ont pas le bonheur d’être chrétiens. Une telle prétention serait indigne des disciples de Celui qui a dit : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde ».
La joie que nous avons d’avoir cru en la Résurrection du Christ ne nous élève pas au-dessus des autres hommes, mais nous envoie vers eux dans un élan de l’amour fraternel. C’est ce désir de partager avec tous le bonheur de savoir le Christ vivant, qui nous a rassemblés. C’est ce désir de faire communier les autres à notre bonheur d’avoir rencontré le Christ qui vous a attirés vers le ministère de prêtres de l’Église. Je vous souhaite de tout cœur, frères, que ce désir guide tous vos gestes, que chaque instant de votre vie soit consacré à l’annonce de cette nouvelle extraordinaire que le Christ est ressuscité !
Pendant ces dernières semaines, nous étions comme enivrés par la joie de voir sortir le Christ de son tombeau, comme d’une chambre nuptiale. C’est le moment de remercier notre hôte de nous avoir admis, une fois de plus, au festin de son Fils. C’est le moment de remercier Dieu de nous avoir donné la foi en la Résurrection du Christ.
Nous sommes des êtres profondément heureux, frères, parce que la terrible prophétie d’Isaïe citée tout à l’heure dans l’Évangile de Jean, nous a épargnés. Ne soyons pas ingrats de l’immense grâce qui nous a été donnée de pouvoir discerner en Jésus le Christ la Lumière véritable. N’oublions jamais que nos yeux aurait pu rester aveuglés et notre cœur aurait pu rester endurcis, mais Dieu a eu pitié de nous.
Nos yeux se sont ouverts pour voir que Jésus-Christ est la Lumière venue dans le monde, notre cœur a compris qu’il est le Verbe de Dieu, qui nous a créés et qui s’est fait homme pour sauver tous les hommes.
Frères, il serait terrible pour nous de nous habituer à être croyants, d’oublier le caractère exceptionnel et miraculeux de notre foi. Oui, c’est un miracle de pouvoir croire que Jésus-Christ est ressuscité, qu’il est le Seigneur de l’univers et notre Sauveur. C’est un miracle que nous soyons invités à participer, dès ici-bas, à la joie éternelle du Royaume de Dieu à travers le repas pascal de l’Eucharistie.
Ne négligeons pas de remercier Dieu pour ce don de la foi, pour le miracle d’être chrétiens. Lorsque nous reconnaissons cette grâce qui nous est faite, quand nous remercions Dieu de nous avoir ouvert les yeux sur la Lumière du Christ, ce n’est pas pour nous imaginer meilleurs que ceux qui n’ont pas le bonheur d’être chrétiens. Une telle prétention serait indigne des disciples de Celui qui a dit : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde pas, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde ».
La joie que nous avons d’avoir cru en la Résurrection du Christ ne nous élève pas au-dessus des autres hommes, mais nous envoie vers eux dans un élan de l’amour fraternel. C’est ce désir de partager avec tous le bonheur de savoir le Christ vivant, qui nous a rassemblés. C’est ce désir de faire communier les autres à notre bonheur d’avoir rencontré le Christ qui vous a attirés vers le ministère de prêtres de l’Église. Je vous souhaite de tout cœur, frères, que ce désir guide tous vos gestes, que chaque instant de votre vie soit consacré à l’annonce de cette nouvelle extraordinaire que le Christ est ressuscité !