L'idée de célébrer le cinquantième jour, la Pentecôte, nous vient de l'Ancienne alliance où le nombre sept avait un sens symbolique fort. Pour vous en donner un aperçu, je vais vous rappeler le récit de la conquête de la Terre promise, contenu dans le Livre de Josué:
Devant la ville de Jéricho, assiégée par le peuple d’Israël, le septième jour après avoir reçu l’ordre du Seigneur Dieu, sept prêtres portant sept trompes en corne de bélier firent sept fois le tour de la ville, en sonnant du cor. Quand retentit la corne de bélier, tout le peuple poussa une grande clameur ; alors, les murs s’effondrèrent et le peuple entra dans la ville (cf. Jos 6, 1-6).
Effondrement des murs, entrée dans la cité de Dieu : voilà ce que nous célébrons, nous aussi, le premier jour suivant les sept semaines écoulées depuis la Pâques nouvelle, celle de Jésus-Christ. Le cinquantième jour après son passage de la mort à la vie nouvelle, les murs du monde ancien s’abattent : celui qui séparait les Juifs et les païens, celui qui séparait les prêtres du reste du peuple, celui qui séparait Dieu et l’Homme. Tous, ils disparaissent. Les portes du Royaume de Dieu sont ouvertes.
Le rêve qu’avait Moïse de voir l’Esprit de Dieu reposer non seulement sur les princes et les anciens, non seulement sur les prêtres, mais sur chaque membre du peuple de Dieu, ce rêve est accompli dans l’Église du Christ où chaque croyant reçoit, avec la même abondance, gratuitement, le même Esprit de Dieu, Dieu lui-même, la source de la vie, la force qui anime l’univers. L’Esprit que Jésus a reçu après avoir été baptisé, ce même Esprit est donné à tous ceux qui acceptent de le recevoir dans leur cœur.
Le cœur pneumatophore n’est plus un cœur de pierre, mais un cœur de chair. La prophétie d’Ézéchiel s’accomplit : « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair » (Ez 36, 26). La présence divine rend notre cœur humain et, de ce fait, également divin, puisque nous sommes nés pour être l’image de Dieu, les enfants du Père invisible.
Célébrant aujourd’hui la descente de l’Esprit de Dieu sur les apôtres et les premiers disciples de Jésus-Christ, nous avons la joie d’assister à la descente de l’Esprit, celui qui habite dans nos cœurs, sur deux de nos amis : Camille et Martin. À la fin de cette homélie, quand la corne de bélier retentira – c’est-à-dire quand je vous inviterai à prier – vous pousserez une grande clameur – en chantant « Kyrie eleison » - alors nous demanderons ensemble au Père du ciel et de la terre par Jésus, son Fils bienaimé, d’envoyer dans le cœur de Camille et de Martin l’Esprit de Dieu, afin qu’il fasse tomber tous les murs et leur ouvre les portes de la Cité de Dieu.
Par la même occasion, implorons le Père de renouveler en nous l’Esprit de Jésus que nous avons reçu. Qu’il nous remplisse de sa douce et vivifiante présence, qu’il nous transfigure à l’image du Fils de Dieu et qu’il nous guide vers la vie nouvelle, le monde nouveau, celui de l’unité, de la paix et de la lumière.
Album des photographies de la liturgie du 19 juin 2016
Devant la ville de Jéricho, assiégée par le peuple d’Israël, le septième jour après avoir reçu l’ordre du Seigneur Dieu, sept prêtres portant sept trompes en corne de bélier firent sept fois le tour de la ville, en sonnant du cor. Quand retentit la corne de bélier, tout le peuple poussa une grande clameur ; alors, les murs s’effondrèrent et le peuple entra dans la ville (cf. Jos 6, 1-6).
Effondrement des murs, entrée dans la cité de Dieu : voilà ce que nous célébrons, nous aussi, le premier jour suivant les sept semaines écoulées depuis la Pâques nouvelle, celle de Jésus-Christ. Le cinquantième jour après son passage de la mort à la vie nouvelle, les murs du monde ancien s’abattent : celui qui séparait les Juifs et les païens, celui qui séparait les prêtres du reste du peuple, celui qui séparait Dieu et l’Homme. Tous, ils disparaissent. Les portes du Royaume de Dieu sont ouvertes.
Le rêve qu’avait Moïse de voir l’Esprit de Dieu reposer non seulement sur les princes et les anciens, non seulement sur les prêtres, mais sur chaque membre du peuple de Dieu, ce rêve est accompli dans l’Église du Christ où chaque croyant reçoit, avec la même abondance, gratuitement, le même Esprit de Dieu, Dieu lui-même, la source de la vie, la force qui anime l’univers. L’Esprit que Jésus a reçu après avoir été baptisé, ce même Esprit est donné à tous ceux qui acceptent de le recevoir dans leur cœur.
Le cœur pneumatophore n’est plus un cœur de pierre, mais un cœur de chair. La prophétie d’Ézéchiel s’accomplit : « Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair » (Ez 36, 26). La présence divine rend notre cœur humain et, de ce fait, également divin, puisque nous sommes nés pour être l’image de Dieu, les enfants du Père invisible.
Célébrant aujourd’hui la descente de l’Esprit de Dieu sur les apôtres et les premiers disciples de Jésus-Christ, nous avons la joie d’assister à la descente de l’Esprit, celui qui habite dans nos cœurs, sur deux de nos amis : Camille et Martin. À la fin de cette homélie, quand la corne de bélier retentira – c’est-à-dire quand je vous inviterai à prier – vous pousserez une grande clameur – en chantant « Kyrie eleison » - alors nous demanderons ensemble au Père du ciel et de la terre par Jésus, son Fils bienaimé, d’envoyer dans le cœur de Camille et de Martin l’Esprit de Dieu, afin qu’il fasse tomber tous les murs et leur ouvre les portes de la Cité de Dieu.
Par la même occasion, implorons le Père de renouveler en nous l’Esprit de Jésus que nous avons reçu. Qu’il nous remplisse de sa douce et vivifiante présence, qu’il nous transfigure à l’image du Fils de Dieu et qu’il nous guide vers la vie nouvelle, le monde nouveau, celui de l’unité, de la paix et de la lumière.
Album des photographies de la liturgie du 19 juin 2016
Descente de l'Esprit sur les apôtres. Fresque du Séminaire