L'ensemble de la communauté du Séminaire s'est rendu le dimanche 24 janvier à l'église Saint-Médard de Brunoy pour y célébrer les vêpres, après une séance d' "Orgues et méditation". De telles célébrations, une fois par an, pendant la Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, sont devenues une tradition.

Après l'office qui a réuni beaucoup de monde, les séminaristes et les paroissiens de Brunoy se sont retrouvés dans la bibliothèque du presbytère.

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Lecture et Homélie des vêpres de ce jour-là:

Col 3, 9-15 : Frères, plus de mensonge entre vous : vous vous êtes débarrassés de l’homme ancien qui était en vous et de ses façons d’agir, et vous vous êtes revêtus de l’homme nouveau qui, pour se conformer à l’image de son Créateur, se renouvelle sans cesse en vue de la pleine connaissance. Ainsi, il n’y a plus le païen et le Juif, le circoncis et l’incirconcis, il n’y a plus le barbare ou le primitif, l’esclave et l’homme libre ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous. Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même. Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait. Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps.

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Fidèles du secteur paroissial de Brunoy-Val-d’Yerres, soyez remerciés de nous convier, une année de plus, à participer aux magnifiques rencontres «Orgues et méditation» et à célébrer avec vous les vêpres selon l’usage de l’Église orthodoxe dans cette chaleureuse église Saint-Médard.

Merci de rester attachés à notre rendez-vous annuel, auquel nous aussi nous tenons beaucoup, parce qu’il est l’expression concrète de la paix qui règne dans nos cœurs, des liens d’amitié qui nous unissent, de la communauté de notre foi. Je sais que la plupart d’entre vous avez la conviction que malgré des siècles d’existence séparée, nous avons gardé la même foi apostolique, le même amour de Jésus-Christ. La division tragique et contre-nature dans laquelle des circonstances politiques, des querelles doctrinales et des comportements agressifs nous ont jetés, ne nous a pas fait oublier notre histoire commune d’unité. Nous sommes nombreux à partager cette intuition, même si certains continuent à préférer la méfiance à l’amitié.

Frères et sœurs, « il n’y a plus le païen et le Juif… ; mais il y a le Christ : il est tout, et en tous ». Nos différences légitimes nous embellissent. Elles doivent concourir à notre commune mission qui consiste à témoigner au monde qu’il est sauvé par Dieu. Ces spécificités indispensables ne doivent pas nous diviser. C’est encore le cas - hélas -, mais nous pouvons changer cela et, par des initiatives comme celle de ce soir, contribuer à ce que la volonté de notre Maître s’accomplisse, volonté dont Paul s’est fait le héraut : « Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait. Et que, dans vos cœurs, règne la paix du Christ à laquelle vous avez été appelés, vous qui formez un seul corps. »