Religions du Monde sur RFI
Dimanche 15 octobre 2017
9H10-10H00
Centenaire de la Révolution d’Octobre
Un siècle après la révolution d’octobre, Religions du monde reçoit deux trentenaires enfants à leur façon de la Révolution russe :
la journaliste Veronika Dorman et le père Alexandre Siniakov
9H10 Véronika Dorman : née en 1982 dans une famille de dissidents russes exilés à New York, ayant grandi et étudié à Paris, Veronika Dorman découvre à l’adolescence l’archipel des Solovki et son monastère , premier goulag du système soviétique. L’histoire tragique de ce haut lieu religieux russe transformé dès 1920 en camp de travail forcé puis d’extermination va la confirmer dans son identité orthodoxe russe. S’installant à Moscou comme correspondante de Libération, elle prend conscience qu’une partie du peuple russe ne peut pas ou ne veut pas se souvenir des années de sang et de terreur. Les Solovki, lieu emblématique des crimes du régime soviétique, sont le fil rouge de son livre « Amnésie russe : 1917-2017 « (Cerf).
9H33 Alexandre Siniakov est prêtre de l’Eglise orthodoxe russe et dirige à 37 ans en région parisienne le séminaire d’Epinay–sous -Sénart . Né dans un sovkhoze du Caucase qu’il rêve dès son plus jeune âge de quitter, il va s’évader par la littérature et l’apprentissage des langues. Et ce sont les romans qui vont le conduire sur le chemin de la foi. A 15 ans il entre au monastère de Kostroma avant de venir étudier en France. En 2008, le patriarcat de Moscou lui confie la création d’un séminaire en région parisienne. Il a alors tout juste 28 ans . C’est cet itinéraire spirituel et intellectuel qu’il raconte dans son livre « Comme l’éclair part de l’Orient » (Éditions Salvator) .
Dimanche 15 octobre 2017
9H10-10H00
Centenaire de la Révolution d’Octobre
Un siècle après la révolution d’octobre, Religions du monde reçoit deux trentenaires enfants à leur façon de la Révolution russe :
la journaliste Veronika Dorman et le père Alexandre Siniakov
9H10 Véronika Dorman : née en 1982 dans une famille de dissidents russes exilés à New York, ayant grandi et étudié à Paris, Veronika Dorman découvre à l’adolescence l’archipel des Solovki et son monastère , premier goulag du système soviétique. L’histoire tragique de ce haut lieu religieux russe transformé dès 1920 en camp de travail forcé puis d’extermination va la confirmer dans son identité orthodoxe russe. S’installant à Moscou comme correspondante de Libération, elle prend conscience qu’une partie du peuple russe ne peut pas ou ne veut pas se souvenir des années de sang et de terreur. Les Solovki, lieu emblématique des crimes du régime soviétique, sont le fil rouge de son livre « Amnésie russe : 1917-2017 « (Cerf).
9H33 Alexandre Siniakov est prêtre de l’Eglise orthodoxe russe et dirige à 37 ans en région parisienne le séminaire d’Epinay–sous -Sénart . Né dans un sovkhoze du Caucase qu’il rêve dès son plus jeune âge de quitter, il va s’évader par la littérature et l’apprentissage des langues. Et ce sont les romans qui vont le conduire sur le chemin de la foi. A 15 ans il entre au monastère de Kostroma avant de venir étudier en France. En 2008, le patriarcat de Moscou lui confie la création d’un séminaire en région parisienne. Il a alors tout juste 28 ans . C’est cet itinéraire spirituel et intellectuel qu’il raconte dans son livre « Comme l’éclair part de l’Orient » (Éditions Salvator) .