Notre séminaire orthodoxe Sainte-Geneviève achève cet été sa treizième année d’existence.
J’ai œuvré à sa création, je l’ai vu grandir, s’épanouir et devenir « Église » en plénitude. Douze années durant, j’y ai vécu, en me consacrant jour et nuit à son assise et à sa croissance, au point d’être totalement identifié à lui.
À la Toussaint 2020, après un long discernement, et parce que l’équipe que j’avais patiemment formée me semblait prête à prendre davantage de responsabilités, j’ai décidé de me rapprocher de la vie érémitique en me retirant dans une ferme où je prie en élevant ânes, chevaux, chèvres, volailles, brebis. Comme les moines d’antan, j’y fabrique mon fromage, j’y fais pousser légumes et fruits et j’y accueille les pèlerins et les hôtes que le Seigneur m’envoie.
Je reste évidemment en lien étroit avec l’équipe de direction de la maison Sainte-Geneviève. Mais je consacre aujourd’hui une part de mon ministère presbytéral à « avancer au large », comme le Seigneur le recommande à Pierre.
Cette vie d’érémitisme agro-pastorale est pleinement conforme à ma vocation. Elle me permet de renouer avec mon engagement monastique initial, dans la fidélité à l’enseignement des premiers anachorètes.
Elle permet aussi à l’œuvre du séminaire de grandir en se détachant progressivement de la personne de son premier recteur, pour trouver les voies d’un avenir pérenne.
Les voies de cet avenir pérenne, je travaille à les tracer aujourd’hui comme je les ai ouvertes hier et comme je les bénirai demain : en serviteur.
J’ai une pleine confiance en l’équipe de direction du séminaire, avec laquelle j’échange sans cesse en vue de trouver une organisation « conciliaire » capable d’assurer le meilleur rayonnement à notre œuvre commune. Il s’agit de Pierre Smirnov, François Esperet, Alexey Vozniuk, Irénée Gribov, Arthur Akhuba.
C’est avec une grande joie que depuis des années je les vois grandir à mesure que je diminue.
C’est avec eux que je continue à porter personnellement la responsabilité de l’avenir du séminaire dont je resterai le recteur jusqu’à ce que notre Église soit prête à me décharger de cette tâche, me laissant la grâce de la paternité spirituelle.
J’assure chacun de vous, séminaristes, bienfaiteurs, bénévoles, fidèles, prêtres, de mon amitié en Jésus-Christ et de ma fidélité indéracinable à ce séminaire dont l’avenir est entre nos mains sous le regard de Dieu.
Alexandre Siniakov, recteur
J’ai œuvré à sa création, je l’ai vu grandir, s’épanouir et devenir « Église » en plénitude. Douze années durant, j’y ai vécu, en me consacrant jour et nuit à son assise et à sa croissance, au point d’être totalement identifié à lui.
À la Toussaint 2020, après un long discernement, et parce que l’équipe que j’avais patiemment formée me semblait prête à prendre davantage de responsabilités, j’ai décidé de me rapprocher de la vie érémitique en me retirant dans une ferme où je prie en élevant ânes, chevaux, chèvres, volailles, brebis. Comme les moines d’antan, j’y fabrique mon fromage, j’y fais pousser légumes et fruits et j’y accueille les pèlerins et les hôtes que le Seigneur m’envoie.
Je reste évidemment en lien étroit avec l’équipe de direction de la maison Sainte-Geneviève. Mais je consacre aujourd’hui une part de mon ministère presbytéral à « avancer au large », comme le Seigneur le recommande à Pierre.
Cette vie d’érémitisme agro-pastorale est pleinement conforme à ma vocation. Elle me permet de renouer avec mon engagement monastique initial, dans la fidélité à l’enseignement des premiers anachorètes.
Elle permet aussi à l’œuvre du séminaire de grandir en se détachant progressivement de la personne de son premier recteur, pour trouver les voies d’un avenir pérenne.
Les voies de cet avenir pérenne, je travaille à les tracer aujourd’hui comme je les ai ouvertes hier et comme je les bénirai demain : en serviteur.
J’ai une pleine confiance en l’équipe de direction du séminaire, avec laquelle j’échange sans cesse en vue de trouver une organisation « conciliaire » capable d’assurer le meilleur rayonnement à notre œuvre commune. Il s’agit de Pierre Smirnov, François Esperet, Alexey Vozniuk, Irénée Gribov, Arthur Akhuba.
C’est avec une grande joie que depuis des années je les vois grandir à mesure que je diminue.
C’est avec eux que je continue à porter personnellement la responsabilité de l’avenir du séminaire dont je resterai le recteur jusqu’à ce que notre Église soit prête à me décharger de cette tâche, me laissant la grâce de la paternité spirituelle.
J’assure chacun de vous, séminaristes, bienfaiteurs, bénévoles, fidèles, prêtres, de mon amitié en Jésus-Christ et de ma fidélité indéracinable à ce séminaire dont l’avenir est entre nos mains sous le regard de Dieu.
Alexandre Siniakov, recteur