Aujourd'hui, à la fin de la liturgie dominicale, je salue les fidèles comme d'habitude, avec un crucifix à la main, qu'ils embrassent, et je leur souhaite: "Joyeuse fête!"
Une charmante jeune fille russe qui vient discrètement assister à une partie de l'office une fois tous les trois mois, s'approche, embrasse le crucifix et, en réponse à ma salutation, me dit:
- Mais quelle fête célébrez-vous aujourd'hui?
- Le dimanche, la Résurrection du Seigneur (en russe, "dimanche" se dit "résurrection").
Elle semble soulagée:
- Ah bon, ce n'est que ça. J'ai cru qu'il y avait une vraie fête…
J'essaie de la retenir:
- Mais dimanche est une vraie fête, la plus grande fête après Pâques. C'est la Pâques, toutes les semaines. Le premier jour de la semaine, où Jésus est sorti, vivant, du tombeau…
Rien à faire.
- Avec cette logique il y aurait une fête tous les jours pour vous, me dit-elle.
- Mais non, pas tous les jours: le dimanche, vous dis-je.
Elle est partie, dubitative. Et moi, je me suis dit: Encore un échec de notre mission, de ma mission. Une baptisée qui vient occasionnellement à la liturgie ne reconnaît pas spontanément que la résurrection de Jésus-Christ est une fête; pourtant, c'est uniquement à cause de cet événement que nous, chrétiens, nous nous rassemblons le dimanche. C'est la résurrection de Jésus qui nous réunit; sans elle - pas de liturgie, pas d'Église. Je sais que cette jeune fille n'y est pour rien; c'est notre faute. Il faut que nous témoignions plus clairement, à la suite de saint Paul, que "si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu" (1 Co 15, 14). La résurrection de Jésus est la Bonne Nouvelle dont nous sommes témoins. Il faut qu'elle revienne au centre de notre foi et de notre prédication.
Une charmante jeune fille russe qui vient discrètement assister à une partie de l'office une fois tous les trois mois, s'approche, embrasse le crucifix et, en réponse à ma salutation, me dit:
- Mais quelle fête célébrez-vous aujourd'hui?
- Le dimanche, la Résurrection du Seigneur (en russe, "dimanche" se dit "résurrection").
Elle semble soulagée:
- Ah bon, ce n'est que ça. J'ai cru qu'il y avait une vraie fête…
J'essaie de la retenir:
- Mais dimanche est une vraie fête, la plus grande fête après Pâques. C'est la Pâques, toutes les semaines. Le premier jour de la semaine, où Jésus est sorti, vivant, du tombeau…
Rien à faire.
- Avec cette logique il y aurait une fête tous les jours pour vous, me dit-elle.
- Mais non, pas tous les jours: le dimanche, vous dis-je.
Elle est partie, dubitative. Et moi, je me suis dit: Encore un échec de notre mission, de ma mission. Une baptisée qui vient occasionnellement à la liturgie ne reconnaît pas spontanément que la résurrection de Jésus-Christ est une fête; pourtant, c'est uniquement à cause de cet événement que nous, chrétiens, nous nous rassemblons le dimanche. C'est la résurrection de Jésus qui nous réunit; sans elle - pas de liturgie, pas d'Église. Je sais que cette jeune fille n'y est pour rien; c'est notre faute. Il faut que nous témoignions plus clairement, à la suite de saint Paul, que "si le Christ n’est pas ressuscité, notre proclamation est sans contenu, votre foi aussi est sans contenu" (1 Co 15, 14). La résurrection de Jésus est la Bonne Nouvelle dont nous sommes témoins. Il faut qu'elle revienne au centre de notre foi et de notre prédication.