Frères et sœurs bien-aimés, l’Église de Dieu qui est en France, la ville de Paris, la ville d’Épinay-sous-Sénart et notre Séminaire célèbrent aujourd’hui la naissance au ciel de sainte Geneviève, une des chrétiennes les plus illustres de ce pays.
Quand saint Germain, évêque d’Auxerre, de passage à Nanterre, rencontra Geneviève, à l’époque une très jeune fille, il dit à ses parents : « Cette petite sera grande devant le Seigneur ; et il y en aura plusieurs qui, passant de l’admiration de sa vie à l’imitation de ses vertus, quitteront le péché, et renonçant comme elle, par la profession d’une vie sainte et religieuse, à la chair et au monde, obtiendront par ce moyen, outre la rémission de leurs péchés, la récompense de la vie éternelle ».
Passer de l’admiration de la vie de sainte Geneviève à l’imitation de sa vertu, cela permet de donner un sens à notre présente solennité et à la vénération que nous portons à l’illustre protectrice de Paris. Et la vertu de sainte Geneviève consiste dans la capacité à rendre utiles aux autres la foi et l’amour pour Jésus-Christ. Car la foi de Geneviève ne fut pas une simple dévotion cultuelle, ni une contemplation inerte. Par sa consécration au Christ, elle s’est offerte aussi aux autres, à l’Église de Dieu, à sa ville, à son peuple. La foi de Geneviève fut une foi agissante ; son amour pour Dieu a bouleversé non seulement sa vie, mais aussi le destin de sa ville et l’histoire de son pays.
Comme beaucoup d’autres saints et saintes de l’Église du Christ, Geneviève choisit de renoncer au mariage et à une vie banale que mène la plupart du monde non pas pour se couper des autres, mais pour mieux les servir, pour mieux appartenir à tous sans être possédée par personne. Le célibat chrétien ne signifie pas le rejet du mariage, mais il témoigne du fait qu’une autre voie vers le bonheur est possible. Cette voie est celle que le Christ a suivie ; c’est la voie de Jean-Baptiste, de l’apôtre Paul, de saint Jean l’Évangéliste, de Marie-Madeleine et de tous les grands docteurs de l’Église. Le célibat est certainement un des plus beaux et des plus parfaits sacrifices dont l’être humain soit capable : c’est la réponse entière, absolue d’un homme ou d’une femme à l’amour tout aussi absolu de Dieu. Seuls ceux qui aiment Dieu jusqu’à la folie peuvent choisir librement le célibat. Les chrétiens qui ont embrassé le célibat réalisent dès ici-bas les rapports qui existeront entre toutes les personnes dans le Royaume de Dieu. En effet, le Seigneur Jésus disait : « À la résurrection, on ne prend ni femme ni mari ; mais on est comme des anges dans le ciel » (Mt 22, 30). Il montrait ainsi que le mariage doit disparaître, tandis que le célibat, lui, est l’avenir de l’humanité dans le Règne des cieux.
« Tous ne comprennent pas ce langage, mais seulement ceux à qui c’est donné. En effet, il y a des eunuques qui sont nés ainsi du sein maternel ; il y a des eunuques qui ont été rendus tels par les hommes ; et il y en a qui se sont eux-mêmes rendus eunuques à cause du Royaume des cieux. Comprenne qui peut comprendre!» (Mt 19, 11-12). Geneviève a manifestement bien compris cet appel du Christ : devenue vierge pour le Royaume des cieux, elle a servi d’autant plus efficacement, grâce à ce choix, ses contemporains sur la terre, tout en leur offrant un exemple magnifique, entier, de l’amour absolu pour Dieu.
Quand saint Germain, évêque d’Auxerre, de passage à Nanterre, rencontra Geneviève, à l’époque une très jeune fille, il dit à ses parents : « Cette petite sera grande devant le Seigneur ; et il y en aura plusieurs qui, passant de l’admiration de sa vie à l’imitation de ses vertus, quitteront le péché, et renonçant comme elle, par la profession d’une vie sainte et religieuse, à la chair et au monde, obtiendront par ce moyen, outre la rémission de leurs péchés, la récompense de la vie éternelle ».
Passer de l’admiration de la vie de sainte Geneviève à l’imitation de sa vertu, cela permet de donner un sens à notre présente solennité et à la vénération que nous portons à l’illustre protectrice de Paris. Et la vertu de sainte Geneviève consiste dans la capacité à rendre utiles aux autres la foi et l’amour pour Jésus-Christ. Car la foi de Geneviève ne fut pas une simple dévotion cultuelle, ni une contemplation inerte. Par sa consécration au Christ, elle s’est offerte aussi aux autres, à l’Église de Dieu, à sa ville, à son peuple. La foi de Geneviève fut une foi agissante ; son amour pour Dieu a bouleversé non seulement sa vie, mais aussi le destin de sa ville et l’histoire de son pays.
Comme beaucoup d’autres saints et saintes de l’Église du Christ, Geneviève choisit de renoncer au mariage et à une vie banale que mène la plupart du monde non pas pour se couper des autres, mais pour mieux les servir, pour mieux appartenir à tous sans être possédée par personne. Le célibat chrétien ne signifie pas le rejet du mariage, mais il témoigne du fait qu’une autre voie vers le bonheur est possible. Cette voie est celle que le Christ a suivie ; c’est la voie de Jean-Baptiste, de l’apôtre Paul, de saint Jean l’Évangéliste, de Marie-Madeleine et de tous les grands docteurs de l’Église. Le célibat est certainement un des plus beaux et des plus parfaits sacrifices dont l’être humain soit capable : c’est la réponse entière, absolue d’un homme ou d’une femme à l’amour tout aussi absolu de Dieu. Seuls ceux qui aiment Dieu jusqu’à la folie peuvent choisir librement le célibat. Les chrétiens qui ont embrassé le célibat réalisent dès ici-bas les rapports qui existeront entre toutes les personnes dans le Royaume de Dieu. En effet, le Seigneur Jésus disait : « À la résurrection, on ne prend ni femme ni mari ; mais on est comme des anges dans le ciel » (Mt 22, 30). Il montrait ainsi que le mariage doit disparaître, tandis que le célibat, lui, est l’avenir de l’humanité dans le Règne des cieux.
« Tous ne comprennent pas ce langage, mais seulement ceux à qui c’est donné. En effet, il y a des eunuques qui sont nés ainsi du sein maternel ; il y a des eunuques qui ont été rendus tels par les hommes ; et il y en a qui se sont eux-mêmes rendus eunuques à cause du Royaume des cieux. Comprenne qui peut comprendre!» (Mt 19, 11-12). Geneviève a manifestement bien compris cet appel du Christ : devenue vierge pour le Royaume des cieux, elle a servi d’autant plus efficacement, grâce à ce choix, ses contemporains sur la terre, tout en leur offrant un exemple magnifique, entier, de l’amour absolu pour Dieu.