Frères et sœurs, en ce cinquième dimanche du Carême, deux magnifiques leçons nous sont proposées, l’une par l’épître aux Hébreux, et l’autre, de l’évangile de Marc.
Quelle consolation, pour nous pécheurs, d’entendre l’apôtre dire que « le sang du Christ, qui par un Esprit éternel s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera notre conscience des œuvres mortes ». Et que personne n’ait le moindre doute sur la force salvatrice des souffrances du Seigneur. Elles nous purifient et nous transfigurent d’une façon bien plus efficace que le sang des boucs et des taureaux que l’Ancienne alliance avait doté d’un pouvoir du pardon. Que personne ne soit dans l’illusion au sujet de son propre salut : il ne vient pas de nous-mêmes, ni des œuvres mortes de notre conscience, mais a été acquis au prix inestimable du sacrifice du Christ. C’est par les souffrances du Seigneur que nous sommes guéris et sauvés. Et c’est dans sa Résurrection que nous puisons la force de supporter toutes les épreuves et toutes les tentations.
Si ce que nous venons d’entendre de l’épître aux Hébreux affermit notre espérance du salut et fait grandir notre joie, les paroles de l’Évangile nous rappellent, au contraire, qu’être chrétien n’est pas de tout repos. « La coupe que je vais boire, vous la boirez, dit le Seigneur, et le baptême dont je vais être baptisé, vous en serez baptisés ». Les souffrances du Christ nous ont délivrés de la mort, mais ces souffrances, nous sommes appelés à les partager. Non pas dans un dolorisme ou un masochisme recherchés, mais à la façon du Christ qui, tout en suppliant son Père de le délivrer de la Passion, a pleinement accepté de boire la coupe qui lui était destinée.
Fortifiés par l’espérance du salut qui nous vient de la Passion du Christ, transfigurés par la foi dans la Résurrection, nous acceptons de boire la même coupe du Seigneur, c’est-à-dire à être bannis et méprisés dans ce monde. Nous sommes baptisés dans sa mort, pour embrasser une vie nouvelle dont les règles sont le contraire des lois de ce monde. « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous ». Frères, n’ayons pas peur de devenir esclaves les uns des autres, non pas en paroles ou en pensées, mais en actes. Ne manquons aucune occasion de nous servir mutuellement, pour être dignes de notre Maître qui « n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude ».
Quelle consolation, pour nous pécheurs, d’entendre l’apôtre dire que « le sang du Christ, qui par un Esprit éternel s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera notre conscience des œuvres mortes ». Et que personne n’ait le moindre doute sur la force salvatrice des souffrances du Seigneur. Elles nous purifient et nous transfigurent d’une façon bien plus efficace que le sang des boucs et des taureaux que l’Ancienne alliance avait doté d’un pouvoir du pardon. Que personne ne soit dans l’illusion au sujet de son propre salut : il ne vient pas de nous-mêmes, ni des œuvres mortes de notre conscience, mais a été acquis au prix inestimable du sacrifice du Christ. C’est par les souffrances du Seigneur que nous sommes guéris et sauvés. Et c’est dans sa Résurrection que nous puisons la force de supporter toutes les épreuves et toutes les tentations.
Si ce que nous venons d’entendre de l’épître aux Hébreux affermit notre espérance du salut et fait grandir notre joie, les paroles de l’Évangile nous rappellent, au contraire, qu’être chrétien n’est pas de tout repos. « La coupe que je vais boire, vous la boirez, dit le Seigneur, et le baptême dont je vais être baptisé, vous en serez baptisés ». Les souffrances du Christ nous ont délivrés de la mort, mais ces souffrances, nous sommes appelés à les partager. Non pas dans un dolorisme ou un masochisme recherchés, mais à la façon du Christ qui, tout en suppliant son Père de le délivrer de la Passion, a pleinement accepté de boire la coupe qui lui était destinée.
Fortifiés par l’espérance du salut qui nous vient de la Passion du Christ, transfigurés par la foi dans la Résurrection, nous acceptons de boire la même coupe du Seigneur, c’est-à-dire à être bannis et méprisés dans ce monde. Nous sommes baptisés dans sa mort, pour embrasser une vie nouvelle dont les règles sont le contraire des lois de ce monde. « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous ». Frères, n’ayons pas peur de devenir esclaves les uns des autres, non pas en paroles ou en pensées, mais en actes. Ne manquons aucune occasion de nous servir mutuellement, pour être dignes de notre Maître qui « n'est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour une multitude ».