Notre communauté s'est enrichie d'un nouveau membre: Isabelle, habitante de Boussy-Saint-Antoine et amie du Séminaire depuis un an.
Isabelle a été baptisée à l'issue de l'office des vêpres le samedi 9 janvier dans l'église en bois, en présence des fidèles les plus assidus de nos célébrations liturgiques.
Notre séminariste Daniel Naberezhny, qui a assuré son catéchisme au cours des quatre derniers mois, et Christina Mantzarides sont le parrain et la marraine d'Isabelle. A sa filleule Daniel a offert une belle icône de sainte Élisabeth, réalisée par un autre séminariste, Pawel Iablonski. Sainte Élisabeth a été choisie comme sainte patronne d'Isabelle.
Le baptême d'Isabelle a été chaleureusement fêté dans le réfectoire.
Un magnifique album de photographies est publié à cette page.
*
Homélie du P. Alexandre Siniakov pour l'occasion:
Chère Isabelle, au mois de septembre dernier, dans cette même église, vous avez confessé votre désir de renoncer au mal, devenir disciple de Jésus-Christ et faire partie de son Église. Pendant les mois qui ont suivi, vous avez approfondi la connaissance de la foi et de la tradition orthodoxe, accompagnée par notre séminariste Daniel que je remercie pour son dévouement et encouragée par notre chère Sophie que j’admire pour sa fidélité.
Vous avez vite compris qu’on devient chrétien par le baptême et vous vous êtes préparé à ce sacrement. Hier soir je vous ai demandé si vous étiez bien consciente des raisons pour lesquelles on entre dans l’Église de Dieu de cette façon et non pas autrement. J’aimerais maintenant les rappeler, pour une ultime fois.
1. Le baptême est un commandement du Seigneur Jésus. Jésus a voulu être baptisé lui-même, par Jean, le Baptiste ; puis, il a souhaité que nous vivions la même expérience. Jean baptisait en signe de conversion et de purification des péchés. Jésus, notre Maître, a voulu nous rattacher à cette antique tradition des baptistes du désert. Lui-même avait choisi le baptême dans le Jourdain, un moment d’extrême humilité, pour révéler sa mission et sa dignité de Fils de Dieu. Notre baptême, un moment d’extrême simplicité, révèle aussi notre vraie nature. Après nous avoir lavés de la crasse du péché, il nous dévoile dans notre dignité originelle d’enfants de Dieu.
2. Le baptême est un mystère dans lequel l’eau représente la grâce divine. Elle nous arrose, telle des plantes desséchées du paradis, pour nous faire retrouver la beauté primordiale. La grâce de Dieu ne fait jamais violence ; elle ne nous impose rien d’extérieur, rien d’étranger ; elle n’agit qu’en soutenant notre volonté, en nourrissant notre liberté. Elle nous aide à nous approprier notre humanité. La grâce purifie le miroir de Dieu que nous sommes pour que la lumière que nous avons reçue à la naissance et que nous avons obscurcie par le péché brille à nouveau dans toute sa splendeur.
3. Le baptême est un symbole qui nous lie à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ. C’est l’examen blanc de notre propre mort et de notre résurrection, à l’instar de celles de Jésus. Avant de mourir physiquement, vous dites à Dieu : « Je suis prête à mourir librement avec ton Fils, pour vivre avec lui ». C’est l’avant-goût mystique de la vie éternelle, intemporelle, qui vous est d’ores et déjà promise, mais que vous découvrirez en toute sa fraîcheur le moment venu.
Pour conclure, je vous rappelle, chère Isabelle, que vous serez baptisée au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Dieu unique, en trois personnes. Vous serez baptisée, comme nous tous, dans la communion des Trois qui partagent la même nature, la même volonté, la même dignité et qui ne se distinguent que dans le rapport l’un à l’autre. Ce mystère de l’unité de nature dans la diversité des personnes est aussi celui de l’humanité, c’est pour cela qu’elle est l’image de Dieu. Ce mystère, vous allez le vivre en Église, où nous expérimentons l’unité à la fois primordiale et terminale du genre humain.
Isabelle a été baptisée à l'issue de l'office des vêpres le samedi 9 janvier dans l'église en bois, en présence des fidèles les plus assidus de nos célébrations liturgiques.
Notre séminariste Daniel Naberezhny, qui a assuré son catéchisme au cours des quatre derniers mois, et Christina Mantzarides sont le parrain et la marraine d'Isabelle. A sa filleule Daniel a offert une belle icône de sainte Élisabeth, réalisée par un autre séminariste, Pawel Iablonski. Sainte Élisabeth a été choisie comme sainte patronne d'Isabelle.
Le baptême d'Isabelle a été chaleureusement fêté dans le réfectoire.
Un magnifique album de photographies est publié à cette page.
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Homélie du P. Alexandre Siniakov pour l'occasion:
Chère Isabelle, au mois de septembre dernier, dans cette même église, vous avez confessé votre désir de renoncer au mal, devenir disciple de Jésus-Christ et faire partie de son Église. Pendant les mois qui ont suivi, vous avez approfondi la connaissance de la foi et de la tradition orthodoxe, accompagnée par notre séminariste Daniel que je remercie pour son dévouement et encouragée par notre chère Sophie que j’admire pour sa fidélité.
Vous avez vite compris qu’on devient chrétien par le baptême et vous vous êtes préparé à ce sacrement. Hier soir je vous ai demandé si vous étiez bien consciente des raisons pour lesquelles on entre dans l’Église de Dieu de cette façon et non pas autrement. J’aimerais maintenant les rappeler, pour une ultime fois.
1. Le baptême est un commandement du Seigneur Jésus. Jésus a voulu être baptisé lui-même, par Jean, le Baptiste ; puis, il a souhaité que nous vivions la même expérience. Jean baptisait en signe de conversion et de purification des péchés. Jésus, notre Maître, a voulu nous rattacher à cette antique tradition des baptistes du désert. Lui-même avait choisi le baptême dans le Jourdain, un moment d’extrême humilité, pour révéler sa mission et sa dignité de Fils de Dieu. Notre baptême, un moment d’extrême simplicité, révèle aussi notre vraie nature. Après nous avoir lavés de la crasse du péché, il nous dévoile dans notre dignité originelle d’enfants de Dieu.
2. Le baptême est un mystère dans lequel l’eau représente la grâce divine. Elle nous arrose, telle des plantes desséchées du paradis, pour nous faire retrouver la beauté primordiale. La grâce de Dieu ne fait jamais violence ; elle ne nous impose rien d’extérieur, rien d’étranger ; elle n’agit qu’en soutenant notre volonté, en nourrissant notre liberté. Elle nous aide à nous approprier notre humanité. La grâce purifie le miroir de Dieu que nous sommes pour que la lumière que nous avons reçue à la naissance et que nous avons obscurcie par le péché brille à nouveau dans toute sa splendeur.
3. Le baptême est un symbole qui nous lie à la mort et à la résurrection de Jésus-Christ. C’est l’examen blanc de notre propre mort et de notre résurrection, à l’instar de celles de Jésus. Avant de mourir physiquement, vous dites à Dieu : « Je suis prête à mourir librement avec ton Fils, pour vivre avec lui ». C’est l’avant-goût mystique de la vie éternelle, intemporelle, qui vous est d’ores et déjà promise, mais que vous découvrirez en toute sa fraîcheur le moment venu.
Pour conclure, je vous rappelle, chère Isabelle, que vous serez baptisée au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Dieu unique, en trois personnes. Vous serez baptisée, comme nous tous, dans la communion des Trois qui partagent la même nature, la même volonté, la même dignité et qui ne se distinguent que dans le rapport l’un à l’autre. Ce mystère de l’unité de nature dans la diversité des personnes est aussi celui de l’humanité, c’est pour cela qu’elle est l’image de Dieu. Ce mystère, vous allez le vivre en Église, où nous expérimentons l’unité à la fois primordiale et terminale du genre humain.